Kuchiki Amane
Messages : 4
Date d'inscription : 20/10/2010
Age : 30
Localisation : Quelque part au Seireitei
 |  Sujet: Kuchiki Amane Mer 20 Oct - 20:22 | |
| Prénom : Flora
Âge : 16 ans
Niveau de RP : Aux alentours de 14/20, dans le sens où mes RPs font souvent + de 20 lignes, mais je suis nulle en estimation personnelle xD
Personnage(s) Favori(s) dans Bleach : Byakuya, Shinji, Hinamori, Ukitake
Dîtes en plus sur vous *: Grande fan de Bleach et de mangas en tous genres ~ Je ne citerai parmi mes préférés que Hakuouki Shinsengumi Kitan, Peace Maker Kurogane, D.Gray-Man, etc.
Je suis également en 1èreS dans un lycée privé qui ne fera pas de blocus. Passez votre chemin si vous êtes de ces manifestants en manque de casse ~
Comment avez vous connu ce forum ? : Par un topsite…j’ai déjà oublié lequel |DNom : Kuchiki
Prénom : Amane
Âge (en apparence et réel): 24 ans / 100 ans
Rang Désiré : Capitaine de la 6ème Division des Armées de la Cour et Membre de la famille Kuchiki.
Autres: J’ai créé cette perso avant de connaître le forum et j’essaie de l’adapter, donc si vous jugez que c’est trop abusé / peu probable / vraiment délirant [rayez la mention inutile], je changerai le nom et l’histoire ~
Egalement, si quelqu'un veut avoir un lien [familial, amical, etc] avec Amane, envoyez un MP, c'ets vraiment le genre de chose qui me dérange pas ^^Description Physique : ¤ Scintillante sous le soleil, c’est la première chose qu’on remarque chez Amane : sa chevelure. Longue d’environ 80cm, avec une marge d’erreur de 5cm, elle est d’un chaleureux et agréable rouge bordeaux, lisse et fine en temps normal mais légèrement ondulée et épaisse sous la pluie. Notre jolie Capitaine prend grand soin de ses cheveux, car elle adore les sentir voleter auprès d’elle. Notez aussi qu’une mèche lui traverse le visage, lui donnant un petit air de ressemblance avec Rukia. Elle les attache très souvent pour éviter qu’ils ne la gène en combat.
¤ Ses yeux, dotés de longs cils très féminins, étincellent d’un bleu lagon teinté de vert, et ils agissent comme un miroir. En d’autres termes, il est aisé de lire les émotions d’Amane en fixant ses iris….si vous avez l’audace de lever les yeux vers elle, bien entendu. Son regard est profond, plein de vie, et souvent pétillant de joie.
Elle mesure un mètre et soixante-cinq centimètres, pour un poids d’approximativement 56 kilogrammes, ce qui lui donne une silhouette svelte. Au niveau aura générale, Amane est un modèle de féminité et une certaine classe se dégage d’elle, montrant clairement son appartenance à la noblesse. Elle possède un tatouage stylisé qu’elle a fait suite à un pari idiot à l’Académie [qu’elle a perdu, bien entendu %D] et il se situe dans le creux de ses reins. Celui qui le verra sera un chanceux… :p
¤ Au niveau du style vestimentaire, son manteau de Capitaine a des manches longues et elle a rajouté un col en tissu à son uniforme pour éviter toute blessure trop grave au cou, et non, la décapitation ne compte pas xD
¤ Dans le style détail inutile, je préciserai également qu’elle fait en pointure du 39/40 et que sa voix est mélodieuse et souvent douce, bien qu’elle vire au rauque dans la panique et le désespoir.Description Morale :
¤ Spontanée et généreuse, Amane est quelqu’un de très agréable à vivre. Elle n’est pas capricieuse pour deux sous, et aime rendre les gens heureux, ne serait-ce qu’en effectuant de menus services. Elle a conscience du sang noble qui coule dans ses veines ; sa fierté n’a d’égale que sa gentillesse, mais elle n’est pas arrogante ni orgueilleuse. Seulement dotée d’un sens de l’honneur très strict et d’une impulsivité qu’elle s’efforce de refouler. Elle a parfois des difficultés à prendre du recul, mais c’est une femme très lucide qui donne des ordres réfléchis. Elle applique la justice justement dans sa division ; peu importe le sexe, le rang, les liens, les relations, tous ses soldats sont égaux sur ce plan là. Elle se refuse à faire du favoritisme, même si c’est parfois dur de punir les gens qu’on aime bien…
¤ Elle est très loyale et obéissante ; les ordres de ses supérieurs sont pour elle absolus, et elle mourra volontiers pour accomplir sa mission si cela est nécessaire.
Sa maturité est un atout, car elle ne fait pas de blagues idiotes et elle anticipe relativement bien les évènements. Cependant elle reste, au plus profond d’elle-même, une sale gosse malicieuse…
¤ Ca, c’était les qualités. Maintenant, accrochez-vous, voici les défauts ~
¤ Elle donne une impression d’hypocrisie, car elle n’ose jamais dire ce qu’elle pense à des gens d’un rang plus élevé qu’elle, ou alors qu’elle admire. Certains pensent qu’elle fait du « lèche-bottisme » alors qu’elle hésite seulement à parler avec franchise. C’est aussi une éternelle impatiente, qui ne peut attendre. Elle a le sang chaud, c’est clair, alors ne tardez pas trop. Si si, je vous jure qu’elle s’améliore….mais si j’vous dis è_é
¤ Sa résistance à la provocation est aussi élevée que la température de l’Azote Liquide. Okay, j’exagère, mais il est vrai que les insultes lui vont droit au cœur et qu’elle ne permet à personne de l’injurier. C’est une Kuchiki, elle s’en rappelle, elle s’en souvient, elle a un rang et un nom à tenir et à honorer.
Son plus grand défaut après son impulsivité est son opiniâtreté. Mes félicitations, vous venez de tomber sur l’une des femmes les plus têtues de ce monde %D Elle ne lâchera pas le morceau, mais s’il s’avère que vous avez raison (et donc que notre amie a tort), elle reconnaîtra sa faute à condition que vous ne la narguiez pas avec cela.
¤ Elle parait assez terrible à vivre comme ça, mais vous verrez, vous vous y habituerez :3
Histoire:
[Note : les noms des parents sont totalement arbitraires et peuvent/pourront changer]
Chapter 1 : Welcome among us.
Laissez-moi dans ce monde. Laissez-moi au chaud. Non…Pourquoi….pourquoi…qu’est-ce que cette atmosphère ? C’est si froid…Que cherchez-vous ? LAISSEZ-MOI !
Et elle hurla, au grand bonheur de ses parents. Amane, descendante des Kuchiki, venait de naître en compagnie de sa mère, de son père et d’une gentille servante qui tentait désespérément de calmer les larmes de joie du nouveau papa. Ce dernier finit par sortir sous le regard tendre de sa femme, tout guilleret. La servante, son visage chaleureux se tournant vers sa maîtresse, lui parla chaleureusement.
« Félicitations, Ma Dame. Laissez-moi examiner votre jolie demoiselle. »
La femme noble tendit sa précieuse progéniture, qui pleurait toujours, à la servante qui examina soigneusement la petite fille. Pas de doute, c’était une héritière déjà robuste. Avec un sourire, la dame la rendit à sa maîtresse sans un mot. Un silence feutré tomba, brisé par un petit ’’toc toc’’ à la porte. L’heureuse maman se redressa dans son lit et parla d’une voix claire malgré sa fatigue, ses cheveux rouges tombants en cascades sur ses épaules trempées de sueur.
« Rentrez ! »
C’était le retour du père, qui tenait un tissu à la main mais avait toujours les yeux très rouges. La servante se leva avec un sourire et en levant les yeux au ciel ; décidément, les parents étaient toujours tellement émus la première fois…mais ils réagissaient tous de la même façon, qu’ils soient nobles ou pas. Lorsque l’improvisée sage-femme fut partie, le père s’assit sur le lit aux côté de sa compagne, qui laissait le bébé téter, désormais un peu plus calme. Akito Kuchiki, car c’est ainsi que se nommait le joyeux papa, passa la main dans les cheveux de sa femme en parlant.
« Comment vas-tu la nommer, Reka ?
- Et toi, tu as une idée ?
- Quelque chose qui finit en ’’ é ’’. »
Un sourire ironique s’afficha sur le visage de la dénommée Reka qui posa son index sur le front de son mari en mimant un soupir désespéré.
« Ca ne nous laisse plus que quelques milliards de possibilités, chéri.
- Bon, soit…quelque chose qui commence en a. On doit trouver une syllabe qui sonne bien entre les deux…
- Je te donne le choix entre Akane et Amane.
- Oh, joli, c’était rapide. (Puis, la petite s’étant endormie, Akito la saisit délicatement pour la porter au niveau de ses yeux) Amane Kuchiki…je te souhaite la bienvenue parmi nous. »
Reka sourit, puis sa tête se fit plus lourde sur l’oreiller. Elle s’était à son tour endormie dans les draps, et Akito veilla aux côtés des deux présences féminines de sa vie.
Chapter 2 : Didn’t listen her name.
Je suis une Kuchiki, et je dois en être digne.
Calmement assise à sa place dans la classe, Amane regardait par la fenêtre. Le printemps commençait à arriver, cependant la température était toujours basse, et une douce buée humidifiait le carreau tout en brouillant la vue de l’étudiante. Cette dernière reporta son attention sur son katana, actuellement posé sur la table. Elle le contemplait, son manche doté d’un tissu orange, sa garde d’une forme artistique, sa lame dangereusement effilée. Ayant refusé le privilège qui lui permettait de sauter l’Académie pour entrer directement au service des 13 Armées de la Cour, la noble était en 6ème et dernière année d’étude. Naturellement douée, sauf en kidô où elle manquait clairement de précision, Amane hésitait sur une chose. Accorder sa confiance à son zanpakutô. Dans une autre classe, un élève avait dit quelque chose de travers, et avait fini gravement blessé car son sabre s’était retourné contre lui. Le cœur battant, mademoiselle Kuchiki ferma ses yeux d’un troublant bleu-vert en respirant profondément, et elle tendit sa main vers la poignée de son katana en vidant son esprit. Elle cherchait à se concentrer pour lui parler quand…
« Tiens, v’là l’aut’ Noble ! Ben alors, Ta Majesté, qu’est-ce que tu fabriques avec ton zanpakutô ? Tu cherches à le…
- DEGAGE ! »
Amane venait de parler d’un ton brusque, et elle s’était levée de sa chaise pour faire face au crétin qui venait de l’interrompre. Elle lui avait saisi le bras et serrait son poignet avec toute sa rage. Il l’avait interrompue, alors qu’elle y était presque ! Ses yeux scintillèrent d’une dangereuse lueur écarlate, et le rustre étudiant se débattit sous la poigne de sa camarade de classe. Lorsqu’il réussit à dégager son membre, une profonde brûlure y était imprimée. La Noble recula d’un pas pendant que l’idiot s’enfuyait de la classe en criant de douleur. Un silence profond tomba, et Amane resta quelques secondes à fixer sa main sans comprendre. Elle passa ses doigts sur sa joue, son bras, son front, sans ressentir la moindre douleur, alors pourqu…
L’étudiante se retourna brusquement vers son katana, qui restait immobile sur la table. Etait-ce lui ? Et si c’était une manifestation du pouvoir de son zanpakutô, qui avait également été fâché que l’autre s’interpose alors que sa maîtresse allait rentrer en contact avec lui ? Un sourire doux s’afficha sur le visage de la jeune fille qui attrapa le manche de son arme et lui adressa la parole d’un air tendre et amical.
« Merci beaucoup.
- De rien. »
Voix féminine qui résonna dans la tête de la demoiselle, puis ce fut le black-out total. Lorsqu’elle ouvrit les yeux à nouveau, notre amie noble se retrouva dans un endroit qui ressemblait à une forêt, et il faisait sombre, comme si un orage allait bientôt éclater. Regardant partout, Amane entendit soudain la même voix qui lui avait fait perdre connaissance résonner dans son dos. Elle se retourna, et se retrouva face à une élégante renarde à 9 queues, qui avait des perles scintillantes accrochées par un fil à l’une de ses queues.
« Il était temps. J’ai cru que tu n’oserais jamais me voir.
- Je…
- Ne dis rien. J’ai été si longtemps seule…mais je suis heureuse de te voir. Je me nomme […].
- Je…je n’ai pas entendu…comment…
- Ainsi, tu n’entends pas encore mon nom…Nous nous reverrons bientôt, Amane.
- Attends ! »
Mais le noir s’abattit à nouveau sur la jeune fille qui se réveilla en sursaut dans la classe de l’Académie. Elle était entourée par ses camarades et son professeur qui la fixaient tous dans un silence respectueux et tendu. Un peu gênée d’être ainsi la cible de l’attention, la demoiselle parla d’une voix qui pouvait être interprétée comme un peu trop brusque.
« J’ai fait quelque chose de mal… ?
- Non, au contraire, Mademoiselle Kuchiki. » lui répondit son professeur.
Et il n’ajouta rien de plus. Les élèves allèrent s’asseoir à leurs places respectives tandis que la meilleure amie d’Amane, une jeune fille aux cheveux blonds courts et aux yeux d’un bleu turquoise, s’installait à côté de sa camarade préférée en lui envoyant un sourire éclatant. Inquiète, la demoiselle aux cheveux rouges interrogea sa sœur de cœur.
« Qu’est-ce qu’il s’est passé ?
- Tu as discuté avec ton zanpakutô, et ton reiatsu était brûlant.
- Oh…d’ailleurs, je n’ai pas entendu son nom. Mais elle semblait gentille.
- Elle ?
- C’est une renarde. »
Et la noble se replongea dans de profondes pensées, impatiente à l'idée de pouvoir reparler avec cette inconnue qu'elle était la seule à connaître.
Chapter 3 : Don’t forget who you are.
Aujourd’hui, c’était un jour particulier. Le jour de l’examen final, où Amane devrait faire ses preuves pour faire partie des 13 divisions des Armées de la Cour. La jeune fille était assise dans un coin du parc qui servait en quelque sorte de cour de récréation, et elle nettoyait son zanpakutô avec un soin méticuleux. Elle connaissait désormais son nom. Yume no Kitsune, le Rêve du Renard. C’était un nom plutôt long à prononcer, mais ça sonnait bien et ça pouvait s’abréger en « Yume » sans trop de mal. Stressée et d’une anxiété à toute épreuve, la jeune noble ne cessait de se rappeler les mots rassurants de son katana.
« N’oublie pas qui tu es. Tu es une descendante de Byakuya Kuchiki, tu t’en sortiras à merveille. »
Mais malgré tout, ça ne suffisait pas à détendre l’étudiante aux cheveux rouges qui avait hâte qu’on l’appelle pour qu’elle présente ses capacités dans un cas concret. Observant le tranchant affuté de sa lame et la faisant scintiller sous les rayons du soleil, la jeune fille était inattentive et fut surprise par la présence soudaine de sa meilleure amie à ses côtés, qui arborait un sourire éclatant et une joie sans pareille.
« Ca s’est super bien passé, Amane ! Tu vas voir, tu vas le réussir haut-la-main, douée comme tu es.
- C’est ça…je vais juste réussir à leur envoyer un sort de kidô en pleine tête.
- Roh allez, sois pas pessimiste ! Tu vas voir, ca va être du gâteau pour quelqu’un comme toi.
- Mademoiselle Amane Kuchiki ! »
La dénommée leva les yeux vers le papillon de l’enfer d’où sortait la voix d’une examinatrice, et elle sentit son ventre se serrer. Elle était stressée et envahie par le trac, soudain. Puis la voix reprit, toujours aussi autoritaire et brusque.
« Vous êtes attendue en salle d’examen. Veuillez vous y rendre dans les plus brefs délais. »
Amane se leva, croisa le regard rassurant de sa sœur de cœur, puis resserra sa poigne sur son zanpakutô avec un sourire confiant. En vérité, elle était morte de trouille, mais elle ne devait pas le montrer, c’était indigne d’une Kuchiki de perdre à ce point ses moyens. Quelques coups de Shunpô plus tard, elle se retrouvait face à la porte fatidique.
« Allons-y, Yume. »
Et la noble frappa d’un air confiant en s’annonçant. Les portes s’ouvrirent avec solennité et la jeune fille rentra dans un silence respectueux et tendu. Elle s’inclina devant les juges en les saluant, le tout sans montrer le tranchant de son katana ; il n’aurait plus manqué qu’ils croient à une attaque sur leur personne ! Puis, d’une voix sèche familière, l’examinatrice à l’origine du papillon lui adressa la parole.
« Faites vos preuves et soyez digne du nom que vous portez, Mademoiselle Kuchiki »
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Elle en sortit heureuse. Fatiguée, mais heureuse. Elle avait réussi…ELLE AVAIT REUSSI ! Courant dans les rues du Seireitei, son katana dans le dos et son diplôme à la main, la jeune noble se dirigeait vers le manoir Kuchiki, sa demeure de toujours. Elle rentra en coup de vent en saluant les serviteurs qu’elle croisait, puis elle arriva bientôt au niveau de la chambre de ses parents où elle ralentit le pas. Elle n’allait tout de même pas débarquer en hurlant dans la pièce où elle était née ! S’annonçant au niveau du panneau coulissant, l’étudiante rentra dans la salle sous le regard impatient de ses géniteurs. Sa mère, ses longs cheveux éparpillés sur ses épaules, lui souriait, et son père posa sa plume avant de faire signe à sa fille d’approcher et de tout lui dire. Elle eut un sourire malicieux en cachant le diplôme dans son dos, puis elle fit durer le suspense en s’agenouillant correctement. Enfin, elle ouvrit la bouche.
« Père…Mère…Je suis admise ! »
Reka eut un rire doux, joyeux, et Akito félicita chaleureusement sa fille qui leur tendait désormais le diplôme. D’une de ses mains gracieuses, Mme Kuchiki saisit le papier des mains de sa progéniture et le déplia pour le lire de ses yeux d’un vert scintillant. Différentes notes et annotations étaient griffonnées sur la feuille, mais il était clairement écrit le « Admise » tout en bas. Curieux de savoir comment son héritière s’était débrouillée, le père s’assit confortablement et fixa son regard sur la jeune fille.
« Raconte-nous.
- Eh bien…ils ont commencé par me demander de leur effectuer quelques sorts de kidô basiques. J’ai…plus ou moins réussi. (Akito haussa les sourcils en souriant et, gênée, Amane se corrigea) On va dire que je manque de précision…mais peu importe. J’ai eu quelques mouvements de base en Zanjutsu et en Hakuda à leur montrer, puis on m'a demandé de libérer mon zanpakutô. Elle a été géniale. »
Amane passa tendrement ses doigts sur le manche de son katana, la remerciant silencieusement d’avoir été si obéissante. Puis la jeune fille termina par le passage où elle avait dû démontrer son shunpô et où elle avait été félicitée pour la qualité de ce dernier. Puis, ayant terminé l’entretien, la demoiselle se leva, salua ses parents et leur annonça qu’elle allait se coucher tut de suite sans manger. Parce que de toute façon, elle était trop enthousiaste pour réussir à avaler quelque chose.
« Bonne nuit !
- Bonne nuit à toi aussi, Amane. »
La dénommée sortit toute guillerette. Elle avait réussi.
Chapter 4 : You have to go on.
Elle aurait aimé ne jamais voir cette tombe.
Il n’avait pas le droit. Son père n’avait pas le droit de laisser sa vie, il n’avait pas le droit de l’abandonner. C’était si injuste…En plus, c’était de sa faute s’il était mort. Amane tomba à genoux, les larmes de la culpabilité et de la peine traversant son visage. La jeune femme avait souhaité sa propre perte au moment exact où son géniteur donnait la sienne pour la sauver. Mais ca aurait été beaucoup trop simple, bien évidemment. Elle avait dû affronter la tristesse et l’incrédulité de sa mère, voyant en une seconde ce doux sourire se crisper et disparaitre pour laisser place à des yeux emplis de détresse. Digne et sans doute trop sonnée pour accepter ce qu’il s’était passé, Reka Kuchiki n’avait pas versé une seule larme. Mais il était clair qu’elle avait du mal à s’en remettre.
Et tout ça, c’était de sa faute à elle, Amane Kuchiki, vice-capitaine de la 6ème division sous les ordres d’Akito Kuchiki.
Les épaules agitées par des sanglots, la shinigami avait la tête emplie de pensées diverses. Elle se demandait si les histoires étaient si stéréotypées que ça, quand on voyait des héros de récit perdre un ou plusieurs de leurs proches dans des situations tragiques. Parce que c’était tellement rapide, au fond…il avait suffi d’un seul coup de travers, et c’en avait été fini de son père. De plus, désormais…c’était elle qui allait hériter du poste de Capitaine. Elle avait réussi à atteindre son Bankai au terme d’un entraînement de 14 longues années, et cela faisait 5 ans qu’elle le possédait. Ce temps passé sembla soudain dérisoire à la demoiselle, affligée par la perte d’un être cher.
« Amane… »
Une voix d’une infinie douceur fit lever ses yeux à la dénommée qui croisa le regard émeraude de sa mère. Enveloppée dans un kimono blanc comme la neige sur lequel ses cheveux rouges ressortaient comme des flammes, Reka s’avançait entre les tombes, les bras serrés, cherchant sans doute à se réchauffer au milieu du vent qui traversait cruellement ce lieu de recueil. La veuve s’approcha de sa fille, et lui tendit la main pour qu’elle se relève. Amane saisit ces doigts tremblants, et se mit debout en fuyant le regard de sa génitrice. D’une voix faible, la shinigami parla toujours sans regarder le visage de celle qui l’avait enfantée.
« Je…je suis désolée, Maman…
- Ce n’est pas de ta faute. »
Les yeux bleu-vert d’Amane s’ouvrirent en grand lorsque Reka la serra dans ses bras en pleurant. Il allait leur manquer, c’était évident. La mère et la fille restèrent ainsi longtemps, seules au milieu du cimetière, mêlant leurs cheveux semblables dans le froid de l’atmosphère. Un bruit soudain brisa cet instant de complicité et de réunion. Les deux nobles se retournèrent vers un messager, qui s’inclina respectueusement en mettant un genou à terre.
« Vice-Capitaine Kuchiki ?
- C’est moi.
- Vous êtes demandée par le Capitaine-en-Chef Yamamoto sur le champ.
- Merci, j’arrive. »
Le messager repartit, et Amane se tourna vers sa mère avec un air inquiet. Cette dernière posa ses mains sur les joues de sa progéniture et lui parla avec un sourire confiant.
« Vas-y. Tu dois continuer. Pour lui, pour moi, pour tous ces gens auxquels tu tiens.
- Au fait, maman…
- Oui ?
- Papa est mort le sourire aux lèvres.
- C’est une bonne chose. Ne laisse aucun regret t’enchaîner.
- Merci. J’y vais !
- Bonne chance, Amane. »
Reka Kuchiki regarda partir sa fille, puis s’inclina devant la tombe de son défunt mari avec un sourire. Elle lui murmura un tendre au revoir, et repartit vers le Manoir sans se retourner. La vie continuait, et elle n’avait pas tout perdu. Effleurant son alliance du bout du doigt, la Dame soupira et traversa les rues du Seireitei comme un fantôme.
De son côté, Amane venait d’arriver aux portes de la 1ère Division. Intimidée, elle s’approcha et s’annonça avec nom, rang et titre. On l’accueillit alors, on la guida, et certains shinigamis qu’elle croisait lui souhaitait bonne chance sans qu’elle comprenne pourquoi. Allait-on la punir de ne pas avoir réussi à sauver son Capitaine ? Allait-elle subir un terrible châtiment ? Enfin, elle arriva devant la porte gardée où se rassemblaient les Capitaines. Stressée mais digne, elle s’annonça aux gardes qui la laissèrent rentrer.
Tous ces fiers Officiers, silencieux et calmes, l’intimidaient. Leurs regards inquisiteurs semblaient se poser avec une lucidité implacable sur la jeune femme, qui mit un genou à terre en voyant le Commandant Yamamoto lever les yeux vers elle.
« Kuchiki Amane, connais-tu la raison de ta présence ici ?
- Non, mon Commandant.
- Selon toi, pourquoi es-tu là ?
- Cela a un lien direct avec mon défunt père, n’est-ce pas ?
- Exact. Savais-tu qu’il t’avait recommandée ? »
Surprise, Amane ne put s’empêcher de lever ses yeux éclatants vers le capitaine-en-chef. Son père l’avait recommandée pour être Capitaine ? Première nouvelle ! Avait-il à ce point prévu sa propre mort ? Puis le Commandant reprit, et la vice-capitaine baissa la tête à nouveau en signe de respect.
« Maintenant qu’il est mort, sa place te revient officiellement, en tant qu’héritière d’Akito Kuchiki. Comme tu avais été recommandée, tu passeras l’examen cet après-midi à 17 heures, ce qui te laisse approximativement 7 heures pour te préparer.
- A…à vos ordres.
- Bien. Tu peux disposer. »
La jeune femme sortit rapidement de la salle, et caressa du bout des doigts le manche de son zanpakutô. Elle allait à nouveau faire ses preuves, et elle réussirait. Son père l’avait considérée comme capable, elle lui montrerait qu’il n’avait pas eu tort.
Chapter 5 : She did it for him.
I wish you were there…
Dans sa chambre, face au manteau qu’on lui avait remis, Amane avait le cœur battant. Elle avait réussi son examen. Elle était désormais Amane Kuchiki, Capitaine de la 6ème Division des Armées de la Cour. Mais malgré tout, la jeune femme se sentait triste et harassée. Lorsqu’elle était revenue, sa mère l’avait accueillie avec félicitations et gentillesse, mais malgré tout, quelque chose manquait. Un léger toc toc à la porte fit tourner sa tête à la nouvelle promue.
« Oui ? »
Reka Kuchiki, calme et mélancolique, rentra avec un plateau sur lequel reposaient deux tasses de thé. Un sourire joyeux étirait ses lèvres pâles, et elle semblait assez euphorique. Elle s’agenouilla à côté de sa fille et lui tendit une tasse fumante. Un silence calme tomba, brisé seulement par les deux femmes buvant leur eau chaude végétale, puis Amane prit la parole, d’une voix un peu serrée.
« Maman, tu crois…qu’il me voit ? Et qu’il est fier ?
- Sans aucun doute. Il a laissé sa place à sa fille, qui s’en est montrée digne. Il doit être le père le plus heureux du monde.
- Tu le penses vraiment ?
- Absolument. Je ne me permettrai jamais de mentir aux morts. »
Emue et retenant ses larmes, Amane fixa le fond de sa tasse. C’était vraiment bête de pleurer pour ça, mais…mais…
La surface du liquide se troubla lorsque les gouttes salées tombèrent des yeux bleu-vert de la nouvelle Capitaine, qui se laissa aller à pleurer franchement, de joie. Sa mère s’approcha et la serra dans ses bras, essuyant ses larmes avec ses longues manches blanches.
Il était mort pour elle.
Elle vivrait pour lui.
Il l’avait fait pour elle.
Elle l’avait fait pour lui.
Dernière édition par Kuchiki Amane le Sam 23 Oct - 17:55, édité 2 fois |
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